Pixar et Disney contournent le mur de la frontière au sud des États-Unis avec leur nouveau film
“Dans ta face Donald Trump!” : C’est le message que Pixar et Disney semblent avoir envoyé au président des États-Unis et à son discours contre les Mexicains. C’est au moins la phrase qui est répétée sur les réseaux sociaux dans beaucoup de langues, avant même la sortie du nouveau Disney-Pixar : Coco.
Le thème de ce récent blockbuster animé est le jour des Morts au Mexique. Il met en valeur cette tradition, cette culture et au-delà, l’incroyable imaginaire du “vrai Mexique”. On est bien loin de tous les stéréotypes proposés par Trump consistant à dire “les Mexicains sont des méchants”.
Coco nous raconte l’histoire d’un garçon qui rêve de devenir musicien alors que sa famille s’y oppose.
La première du film a eu lieu au festival du film de Morelia au Mexique, un mois avant les États-Unis et en Europe. Normal : Coco est taillé sur mesure pour le Mexique. Il est sorti avant dans ce pays pour tester ses performances, puis il sortira dans le reste du monde.
Durant quatre ans, Pixar et Disney ont fait un important travail de recherche. Ils ont cherché à trouver les “vraies” images du Mexique pour que cela se voit dans les détails de chaque séquence : les paysages, les images et les clins d’œil à la culture populaire. Les images du Mexique sont innombrables dans le film.
L’histoire se déroule dans une ville imaginaire au sud du Mexique. Cet univers combine et mélange différentes régions du pays, paysages, musiques et traditions.
Alors que le film est sorti uniquement au Mexique pour le moment, les critiques abondent sur les réseaux sociaux. L’une des principales est que le film ressemble beaucoup à la dernière production de Guillermo del Toro La légende de Manolo. Une autre accuse Disney de s’approprier les cultures et les traditions d’un pays qui n’est pas le sien, mais ce n’est pas nouveau.
Au-delà de toutes ces controverses, il y a deux faits qui ressortent de ce Disney-Pixar :
Premièrement, il y a un engagement « Glocal » (Global et local). Ensuite, cela reprend la tradition d’une région et d’un pays pour développer une histoire et des questionnements universels sur la vie, la mort et l’importance des liens familiaux.
Pour le moment, nous resterons avec les mots du producteur qui explique que le film a été fait pour “l’amour du Mexique”. On verra.
